mardi 5 août 2008

Exercices sur la seconde guerre mondiale

Bien que la rentrée vous semble loin, ces exercices peuvent vous être utiles pour réviser méthodes et contenus du cours d'histoire de première;
C'est par ici : blogpédagogique
Si vous avez des difficultés, vous pouvez me contacter par mail : m.bred@free.fr
Bon courage et bonnes vacances.

jeudi 29 mai 2008

Réviser les notions et le programme d'HG

En vue d'entrer sereinement en terminale ES, je vous propose de vous préparer en revoyant les notions et méthodes.
Rendez-vous à l'adresse suivante : Blog pédagogique

jeudi 24 janvier 2008

Jeudi 24/1/2008

Correction DST N°4 - d’ Histoire « La colonisation »

Première partie

Albert Sarraut défend la colonisation française

1) Le Petit parisien daté du 23 avril 1927 retranscrit un discours prononcé à Constantine en Algérie (colonie française) par Albert Sarraut. Celui – ci, ministre de l’Intérieur a été ministre des colonies et fut gouverneur de l’Indochine. A cette époque la colonisation dans sa phase de conquête est achevée pour la France (depuis 1914) et on passe maintenant à l’exploitation des territoires dominés.

2) Pour la Albert Sarraut rappelle dans ce discours l’importance de son Empire colonial pour la France : « la France est une nation de cent millions d’habitants … Sa force militaire… sa sécurité et son avenir économique … dépendent… de ce potentiel colonial ». En effet, la colonisation, domination multiforme sur un territoire lointain est amorcée dès le XIX° siècle dans les principaux pays européens. Elle s’est faite pour des intérêts principalement économiques, la recherche de débouchés puis de richesses naturelles ou primaires à exploiter (« les produits coloniaux », matières premières minières ou agricoles) et de puissance géostratégique (contrôle de population et de lieux stratégiques. Il s’agissait pour la France de « tenir son rang » comme disait Jules Ferry, c'est-à-dire affirmer sa puissance.

3) Albert Sarraut désigne « le communisme français » appelé plus loin « groupement révolutionnaire » comme responsable de vouloir « briser les clés de voûte de notre grande œuvre coloniale ». Cependant cette volonté est vaine selon l’auteur. Il est vrai que les communistes et le Parti communiste français est anti – colonial : pour les communistes, la domination colonial et l’impérialisme sont généré par le capitalisme qui transporte ainsi la lutte des classes sur les territoires dominés en opposant les population indigènes opprimées aux colons enrichis. Ectte critique est relayée par des témoins, reporteurs et contemporains pour la plupart ayant vécu aux colonies. Mais cette critique n’a pas beaucoup d’échos en Métropole.

4) « La colonisation n’est plus pour la France une opération à caractère mercantile, elle est essentiellement une création d’humanité » : dans cette phrase, A. Sarraut montre son attachement à l’œuvre humaine – humanitaire – de la colonisation. Pour lui, la colonisation ne peut se réduire à une possibilité de multiplier les échanges et accroître les richesses de la France, elle doit aussi s’attacher à apporter les bienfaits de la civilisation : le progrès, l’instruction et le développement économique. Cependant, la réalité n’es vraiment celle-là : on observe dans les colonies des sociétés duales avec d’un côté les indigènes et de l’autres les colons. Les premiers sont parfois carrément exploités (en Indochine, des populations sont déplacées pour aller travailler dans des plantations pour des salaires de misère) et si certains accèdent à des charges de fonctionnaires, ils n’accèdent jamais –sauf rares exceptions - à la société européenne.

5) Pour A. Sarraut, les relations se font dans le sens d’une domination du colonisateur qui « gouverne » mais « avec la collaboration des races » : cela sous-entend que les populations puissent adhérer donc accepter et participer au gouvernement de la colonie. Or même si la France a voulu cette assimilation décrite par Sarraut, celle – ci ne voit pas le jour. Les Indigènes sont écartés des instances du pouvoir. Les anciennes élites sont gardées (en Afrique du Nord par exemple) mais n’ont pas de prérogatives politiques. Le discours reflète finalement l’utopie coloniale.

Deuxième Partie

Affiche Félix Potin

1) Le document est une affiche de publicité dessinée par Joé Bridge pour le chocolat Félix Potin parue en 1922. Elle est aujourd’hui conservée à la Bibliothèque Forney. Elle s’adresse aux consommateurs éventuels, une population plutôt urbaine de la métropole, qui verra cette affiche sur les murs de Paris et des grandes villes françaises.

2) Le chocolat est un produit tropical développé dans les colonies françaises d’Afrique [le chocolat est cultivé en AOF – Côte d’Ivoire] : c’est un produit colonial. Quant au personnage, il incarne les populations colonisées et l’idée que les populations des métropoles se font d’elles.

3) Le « Noir » occupe une grande partie de l’image, il est représenté de façon stéréotypée : cheveu crépus et nez épaté, large bouche épaisse et dentition très blanche, sympathique. On retrouve ici le thème du « bon Noir » déjà utilisé en 1917 par la marque Banania ; le personnage est habillé à l’européenne dans ce qui pourrait être un costume de valet, à la mode de l’époque. Mais le sérieux de sa mise est contredit par le ridicule de sa posture : il semble danser et chanter de façon très démonstrative et plutôt à la manière d’un indigène. Ainsi, habillé à l’européenne, il ne peut s’empêcher de « bouger » de façon outrancière. C’est donc un « bon sauvage » qui est montré ici au service d’un produit si facile à utiliser qu’un Noir peut le faire en dansant !

4) Le message est pour le moins ambigu : « battu et content ». « Battu » est utilisé pour le chocolat dont on nous dit qu’il faut le battre avec de l’eau mais « content » ne peut que s’appliquer au Noir représenté. Le message ici n’est pas dénué de racisme : pour être bon, le Noir doit être fouetté (comme le chocolat) !! Si cette affiche montre l’engouement réel des européens et particulièrement des Français pour les indigènes dans les années d’après guerre, elle dénote un esprit colonialiste, particulièrement condescendant pour les populations colonisées de couleur. Le discours de A. Sarraut ne correspond pas à cette image, ce qui montre bien que le ministre des colonies idéalise la situation et que la collaboration dont il parle est toute relative. Il est révélateur de l’utopie coloniale et de l’aveuglement des certaines classes dirigeantes face à la réalité de la domination européenne.

vendredi 28 décembre 2007

Jeudi 20/12

B- L'ordre colonial ou l'impérialisme politique
Assimilation/assoiciation (Indirect rule)
le système colonial /le code de l'indigénat
C- l'impérialisme culturel
acculturation

pour le Jeudi de la rentrée (10/01/2008)-> DM P 94-95 et réponse organisée

Mardi 18/12

Absence prof malade !

lundi 17 décembre 2007

Jeudi 14/12

Le partage colonial, suite
II- Les multiples formes de l'impérialisme européen
A- L'impérialisme économique
travail sur l'Indochine Française

pour Mardi 18/12: questions 5,6 et 7 p 85 sur l'Algérie Française